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Secret IBM i no 2: Les compartiments d’attente (Wait Buckets) sont remplis d’information utile

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Vous vous êtes déjà demandé pourquoi un travail exécuté par lots prend autant de temps? Vous ne savez pas trop quelles ressources système accroître pour améliorer la performance globale? Examiner vos compartiments d’attente est une façon rapide de trouver la réponse.

Pour tout dire, quand j’ai commencé à travailler avec ces données il y a plusieurs années, je pensais que c’était la découverte du siècle. C’est dommage que si peu de gens connaissent ce secret, mais grâce à cet article de ma série sur IBM i et ses secrets les mieux gardés, vous serez parmi cette minorité d’initiés.

Nul besoin de connaître toutes les subtilités des compartiments d’attente pour en tirer le maximum. Cet article vous fera découvrir quelques façons simples de les utiliser afin de mieux comprendre comment votre système effectue des tâches et, surtout, ce que vous pouvez faire pour assurer une meilleure performance. Vous en viendrez à mieux comprendre les détails et les nuances au fil du temps, à mesure que vous cherchez des réponses aux questions qui émergent lorsqu’on exécute ces commandes simples.

Qu’est-ce qu’un compartiment d’attente?

Il y a 32 compartiments distincts qui ont une incidence sur le temps de réponse. Celui-ci comprend le temps nécessaire à l’exécution de la tâche sur le processeur, le temps passé dans la file d’attente pour accéder au processeur ainsi que le temps nécessaire à l’écriture, à la lecture, au verrouillage d’enregistrement, etc. En somme, ces nombreux compartiments, lorsqu’on en fait la somme, expliquent pleinement la durée d’exécution d’un travail. C’est intéressant, non?

J’aime bien additionner les temps liés à ces compartiments dans l’ensemble d’un système afin de voir ce que j’appelle la « signature système ». Je peux souvent reconnaître une partition uniquement par son graphe signature. Pour quoi faire? Eh bien, ça me permet d’estimer rapidement l’impact d’une mise à niveau système, de l’ajout de mémoire ou d’un changement du sous-système de disques. Si un client investit dans du matériel pour améliorer la performance, je veux m’assurer qu’il obtiendra les résultats escomptés. Si je constate que le système est enlisé dans des verrous appelés « prises » (seizes), le problème est appelé à s’aggraver plutôt que le contraire!

Je ne peux pas tout vous enseigner au sujet des compartiments d’attente, mais je peux vous mettre sur la bonne piste. Et soit dit en passant, si vous avez des questions, n’hésitez pas à me contacter. J’adore ce genre de truc!

Comment voir les compartiments d’attente

1re étape : Entrez WRKSYSACT (cela vous permettra de voir ce qui se passe actuellement dans le système).

2e étape : Tapez F11 à quelques reprises jusqu’à ce que vous voyiez 6=Wait detail

3e étape : Entrez 6 à côté de la tâche pour consulter les détails du temps d’attente.

 

  • La ligne « Reserved » en haut de la liste montre le temps écoulé depuis l’envoi au processeur, ce qui est principalement du temps CPU.
  • Les chiffres sont relatifs. Ne vous inquiétez pas s’ils ne totalisent pas 100 %.
  • Seuls les compartiments qui ont nécessité du temps s’afficheront, alors ne vous attendez pas à en voir 32.
  • Par exemple, si vous voyez le temps écriture (write time), le temps journal (journal time), les verrouillages d’enregistrements (record locks) et le traitement de la file d’attente CPU (CPU queuing), vous aurez une idée du problème et vous serez prêt à vous poser des questions.
  • Pour des détails sur les 32 compartiments, consultez : https://www.ibm.com/support/knowledgecenter/ssw_ibm_i_71/rzahx/rzahxbasicwaitaccounting.htm

Il y a plusieurs autres moyens de voir cette information utile ou d’en tirer profit. Voici certains de mes préférés :

  1. Interrogez le fichier QAPMJOBWT dans votre bibliothèque de données sur la performance (habituellement QPFRDATA ou QMPGDATA). J’utilise cette interrogation pour créer des graphes signatures à l’échelle de tout un système.
  2. Si vous avez des outils de performance, consultez les détails d’une tâche à partir du menu Go Perform. Cela vous permet de voir ce qui s’est passé à des moments précis.
  3. Performance Data Investigator (PDI) est un outil gratuit qui met en graphique vos données sur la performance, y compris les compartiments d’attente.

Continuons la conversation!

Merci à ceux et à celles qui m’ont envoyé leur rétroaction sur mon premier billet de blogue sur les secrets les mieux gardés d’IBM i. J’apprécie vraiment vos commentaires. Comme toujours, si vous avez des idées de secrets à mettre en lumière, faites-m’en part. Et si vous aimez cette série, n’hésitez pas à la partager avec vos collègues administrateurs de systèmes, développeurs ou gestionnaires de services de TI. Vous nous donnerez un coup de main, à eux comme à moi!

Vous pouvez me joindre à : tamarav@r2i.ca

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